La Dérive Jubilatoire

Un lieu, du temps à vivre, à partager, mais aussi des débats non militants mais politiques, des échanges impromptus… pour valoriser nos différences. Sous le châtaigner…ou dans la petite salle du fond à la Chapelle

Tous les mercredi à 16h

            Au début de la « Dérive jubilatoire » il y avait déjà des rencontres dans la salle du fond autour d’une vieille télé pour partager des supports filmés ou des photographies ou sous le marronnier pour en discuter

            En 2016, l’association a été créée, avec un fonctionnement collégial et solidaire ; les statuts ont été élaborés collectivement. Le but : projection de films, de vidéos, d’images sous toutes leurs formes pour développer un regard critique pour mieux appréhender le monde, pour interroger l’indépendance du contexte culturel et du contexte social ou politique. Il y a eu aussi des moments pour préparer collectivement des « événements » réalisés avec d’autres partenaires, des mercredis et plusieurs formes de rendez-vous : apéro-jubilatoire (projection débat), « dérive nocturne » ( projection – débat une nuit entière) etc …

La dérive est devenue ainsi plus visible, plus active mais toujours « jubilatoire », intégrée dans le projet de l’Atelier Idéal, mais autonome :

Lieu d’échanges, valorisant nos différences, préférant les mélanges plutôt que les clones formatés

Débats non militants mais politiques.

Ecoute, écoute surtout et échanges spontanés

Mais aussi :

Déambulations dans la ville

Rencontres-conférences :

            – sur l’histoire, par exemple avec une historienne sur les liens d’une société communautaire et la construction de l’état au Moyen-Orient (exemple : le Liban),

            – sur la sociologie,

            – sur l’anthropologie

Et puis comme l’art est un sport de combat :

Réflexion autour de la création artistique :

– autour du septième art, dans « notre » salle du « cinédufond », avec, par exemple :  échanges autour du film « Main basse sur la ville », avec l’éclairage d’une équipe d’architectes sur la rénovation du quartier du Mirail) ou après le film rare « Shttl » et une réflexion sur le Bund et le Yiddishland, ou sur la Movida et les premiers films d’Almodovar etc…

– visite commentée d’exposition

– débat contradictoire « surjoué avec humour » sur la photographie

Et aussi à l’occasion préparation de performances, d’événements

Au service d’un imaginaire collectif.

Nous n’avons peur de rien, animés que nous sommes d’une curiosité gourmande

Notre horizon est large !

Douter plutôt que de se barricader dans des certitudes !

Et développer toujours notre sens critique.

Un lieu, un temps à vivre, à partager, souvent après la rupture avec des années de travail et de militantisme.

 Lieu Indispensable ! Lieu à vivre et non à consommer !

Pour supporter l’actualité cruelle de cette époque glauque, cultivant la confusion, et nous livrant à la détresse politique.

Pour rajouter un temps essentiel pour éviter d’exploser dans un monde de l’obsolescence programmée, liberticide, menant droit dans le mur…

Cultiver la chaleur humaine bien au-delà du petit radiateur.

Et faire de ce temps un temps irremplaçable, celui de l’amitié…

Ainsi, par le biais de ses séances, la Dérive apporte une autre pierre à la consolidation de la structure culturelle et politique de la Chapelle et de l’Atelier Idéal.

Une dérive jubilatoire tous les mercredis à partir de 16h